« Les chimpanzés ont brouillé la frontière autrefois érigée entre “l’Homme” et “les Animaux”. Ils nous ont montrés que nous, humains, ne sommes pas aussi uniques que nous le pensions, comparés au reste du règne animal. » disait Jane Goodall.
Jane Goodall n’a pas seulement révolutionné notre regard sur les chimpanzés. Elle incarnait mieux que quiconque la possibilité d’une réconciliation avec notre part sauvage.
Les images de la chimpanzée Wounda, ce qui veut dire « sur le point de mourir », la serrant dans ses bras avant d’être relâchée dans le majestueux sanctuaire congolais de l’île Tchindzoulou, sont bouleversantes. Elles nous parlent d’attention, de soin, d’attachement, de ce qui, tout à la fois, nous hisse à la pointe de notre humanité et nous relie si intimement au monde vivant.
Jane Goodall était une pionnière. Elle aimait la nature, elle chérissait la vie, elle était entière, humble, tenace, profondément terrienne, et elle nous manque déjà.
Edith Lecherbonnier