Aujourd’hui, Donald Trump devient le 47e Président des États-Unis d’Amérique, 4 ans après avoir cédé le pouvoir dans des conditions chaotiques à Joe Biden.
Durant son premier mandat déjà, l’actualité internationale avait été rythmée par les dérapages, outrances et surenchères de ce milliardaire égocentrique. Revanchard et aigri, Donald Trump semble vouloir nous promettre que les quatre années à venir seront longues pour les défenseurs des droits humains, de l’environnement et de la démocratie… Pourtant, on aurait tort de réduire ce mandat à venir aux turpitudes d’un homme seul.
En effet, lors de son premier mandat, il avait ainsi dû composer avec un « establishment » Républicain issu d’un reaganisme encore puissant au Congrès, une opposition démocrate incontournable durant la deuxième moitié de son mandat et une pandémie mondiale. Cette fois-ci, l’opposition Démocrate est dépitée et en crise et il a méthodiquement vassalisé et verrouillé autour de sa famille et de ses amis le Parti Républicain : c’est à peine s’ils ont pu trouver une timide force pour s’opposer à la nomination de Matt Gaetz à la Justice, alors que le rapport d’éthique du Congrès a conclu que celui-ci a notamment régulièrement eu recours à des relations sexuelles tarifées, y compris avec des mineures…
Que dire également de la puissance médiatique et financière octroyée par Elon Musk, qui poursuit l’œuvre initiée par Steve Bannon durant le premier mandat ? Il structure autour d’eux les extrêmes-droites occidentales les plus nauséabondes, ils démantèlent le peu que l’État fédéral américain protège dans la société américaine et transforment les réseaux sociaux en de vastes outils de propagande et de désinformation au service de leur idéologie libertarienne et suprémaciste.
Révisionnisme, nationalisme, expansionnisme, suprémacisme : les dernières actualités et déclarations du Président Trump et de ses alliés ont un fâcheux relent des années 30…
Mais nous ne courberons pas l’échine face à ces apprentis tyrans :
À nous démocrates et républicains de sanctuariser et protéger ce bien commun qu’est la démocratie, socle de nos sociétés !
À nous écologistes de porter haut et fort un chemin où l’humanité peut vivre en adéquation avec les limites planétaires et dans le respect du vivant !
À nous humanistes de montrer que le souci de l’autre est une force et que c’est la coopération entre les nations qui nous permettra de réussir !
Prenons nos responsabilités, construisons ensemble et montrons-leur que le 20 janvier 2025 sera le début de leur fin !
“Be ye men of valour”, Sir Winston Churchill à la BBC le 19 mai 1940
Stéphane Meriau