“Dette écologique” : la double erreur de diagnostic du Premier ministre 

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Le Premier ministre a placé son discours de politique générale sous une double exigence : “la réduction de notre dette budgétaire et de notre dette écologique”. Si la lucidité affichée par Michel Barnier contraste avec l’occultation de l’état d’urgence écologique par ses prédécesseurs, son propos traduit en réalité une double erreur de diagnostic :

S’il est salutaire que Michel Barnier annonce que l’État va (enfin !) respecter ses obligations en termes de planification de la lutte contre le réchauffement climatique, les choix concrets annoncés vont à rebours d’une réelle inflexion environnementale. En témoignent l’abandon de la lutte contre l’artificialisation des sols sous la pression du lobby du béton (alors même que les puits de carbone s’effondrent), la réduction des efforts en matière d’économies d’énergie ou encore l’absence de toute mention de la santé environnementale. Génération Écologie exprime son inquiétude face à ce qui s’apparente à une nouvelle étape de démantèlement de politiques publiques en faveur de la sobriété.

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