Rapport du GIEC : décroître ou périr

Partager cet article

Sur les réseaux sociaux

Le GIEC vient de publier la synthèse de son 6e rapport. Il résume l’état des connaissances sur le changement climatique, ses impacts et ses conséquences pour l’humanité. Il traite également des leviers pour agir afin de l’atténuer et s’y adapter. Il intègre les principales conclusions du sixième rapport d’évaluation. Les résultats sont formulés sous forme d’énoncés de faits scientifiques reconnus et approuvés les délégations de 195 pays.

Génération Écologie salue l’énorme travail accompli par la communauté scientifique internationale depuis huit ans pour élaborer les différents volets du 6ème rapport d’évaluation du GIEC sur le changement climatique. Les conclusions de ces travaux sont incontestables et implacables. Elles ne sont pas nouvelles : “Le changement climatique est une menace pour le bien-être de l’humanité et la santé de la planète. Il existe une fenêtre d’opportunité pour garantir un avenir vivable et durable pour tous, qui se ferme rapidement.”  Ou encore : « Les choix et les actions mises en œuvre pendant cette décennie vont avoir des impacts maintenant et pour les milliers d’années à venir.”

Si cette synthèse insiste sur ce que nous savions déjà, elle établit également que :

Pour le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres : « La bombe à retardement climatique est en marche, mais le dernier rapport du GIEC montre que nous avons les connaissances et les ressources nécessaires pour faire face à la crise climatique. Nous devons agir maintenant et assurer une planète habitable à l’avenir. »

Pour Génération Écologie, cette synthèse des connaissances confirme l’urgence d’organiser rapidement la décroissance et de préparer notre résilience. Ce qui doit être à l’ordre du jour c’est la suffisance, que le GIEC définit comme “un ensemble de mesures et de pratiques quotidiennes qui évitent la demande d’énergie, de matériaux, de terres et d’eau tout en assurant le bien-être humain pour tous dans les limites planétaires”. Décroître implique de sortir du tout-fossile, d’atteindre zéro émissions net de gaz à effet de serre le plus rapidement possible, de diminuer drastiquement nos consommations d’énergie, d’eau et de matières premières. Cela peut se faire uniquement en optimisant la machine monde actuelle. Il nous faut déconsommer, renoncer à nombre de choses inutiles pour mieux protéger l’essentiel, régénérer les écosystèmes; et cela sans attendre ! Décroître, comme l’énonce le GIEC lui-même est l’unique chemin qui nous assurera de vivre et non simplement de survivre.

Cécile Faure, Anaïs Widiez, Abel Cuvidad et Alexandre Florentin

Article précédent

Sûreté nucléaire : victoire contre le démantèlement de l’IRSN !

Partager cet article

Sur les réseaux sociaux

Article suivant

Retraites, rapport du Giec, eau… Delphine Batho sur France Bleu Poitou